Coulisses. Petites histoires de choses.

Itinéraires d’êtres, histoires de concepts, d’objets et de fabricants.

      

        

27/04/2010

Icône en trois actes… ou plus !

              

Laure Carsalade

      

Walter Knoll, au cours de ses collaborations avec des créateurs, architectes et designers, a su créer des pièces manquantes et marquantes, comme la FK Chair.

            

Historique restera le modèle de chaise FK, issue de la famille de référence éponyme, né dans la fin des années 1960, dont l'esthétique formelle à sa sortie l'avait classée dans l’avant-garde. Acte un. Par la suite, elle a obtenu le statut de classique, par une personnalité moderne qui échappe au temps. Acte deux. Jusqu’à la sortie du film Le Diable s’habille en Prada, qui a été à l’origine d’un nouvel élan propulsant les ventes, puisque la charismatique Rédactrice en chef Meryl Streep s’assied également dans ce joli cuir Walter Knoll. Acte trois. Cuir chic de style, brillant, identifié des connaisseurs comme symbole de justesse, ayant la capacité de statuer sur l’importance de celui qui y tient siège.

       

Photo: DR. Chaise FK, Preben Fabricius & Jørgen Kastholm for Walter Knoll.

Figure du bon design actuel, de celui qui ne fait pas hésiter, la FK fait partie des références, membre de la sélection des happy few à l’unanimité. Une ligne parfaitement trouvée avec des contours clairs, initialement posée sur piédestal en trépied, même si aujourd’hui elle est disponible déclinée en piètements variés, en étoile à cinq branches entre autres et en différentes hauteurs de dossier. Sa fonctionnalité en fait un objet de principe, dans un design d’esprit scandinave signé Preben Fabricius and Jørgen Kastholm, optimiste et ergonomique. Noter que le Fabricant Walter Knoll a ouvert à Paris, en partenariat avec le distributeur Silvera, un espace, près de Bastille. Alors pour le plaisir de l’œil, ou bien pour acquérir enfin ce clair objet de désir, la rédaction vous invite à rendre visite à ce Musée vivant de l’esthétique et de contribuer à écrire les actes quatre et cinq qui donnent leur aplomb à toute grande œuvre d’art dramatique.